En rachetant Siebel system, Oracle n’a pas seulement acquis la meilleure solution CRM du moment, mais s’est aussi composé une énorme réserve financière issue de la non-conformité.
Et cela tout simplement en libérant les clefs de licences Siebel puis en laissant la complexité technique du produit cultiver peu à peu des situations non-conformes très significatives.
Ce n’était sûrement pas intentionnel, mais inévitable si l’on considère les points suivants :
Les conséquences pourraient être minimes si Siebel n’avait pas été conçu pour permettre une totale modularité ou si la mesure de son usage n’était pas si compliquée. Mais dorénavant sans « garde-fous » il est extrêmement facile de donner accès à des vues issues de modules non achetés sans même le savoir.
Pire, sans l’aide du service d’audit d’Oracle - LMS (c’est-à-dire hors contexte d’audit) vous ne disposerez pas de la table de correspondance qui permet d’établir le lien entre la vue sollicitée et le module ou l’option qui la contient.
Conséquemment, les résultats sont édifiants : sur les produits Oracle Technology, en moyenne 80% des clients présentent une situation de non-conformité qui varie généralement de 10 à 25% du volume des licences acquises ; avec les audits Siebel, ce sont 90% des clients qui ne seraient pas en conformité avec des régularisations aux montants sans communes mesures puisque qu’ils dépassent régulièrement le volume des licences acquises.
Ainsi, le « potentiel » de non-conformité du parc Siebel en France s’estime en centaines de millions d’euros !
Pensez-vous qu’un service d’audit peut se permettre de négliger de telles « opportunités » ?
La question n’est donc pas de savoir si un client Siebel va être audité mais quand le sera-t-il et combien cela coûtera.
A ce titre tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : entre un client dont le parc représente quelques milliers d’euros et le celui dont le parc dépasse plusieurs dizaines de millions d’euros les enjeux diffèrent.
Aussi nous pourrions repartir le risque comme suit :
Un client dont le support annuel dépasse 1M€ risque en moyenne plus de 7M€,
Un client dont le support annuel est entre 100k€ et 1M€ risque en moyenne 1,5M €
Un client dont le support annuel est inférieur à 100k€ risque en moyenne 120k€
Ces éléments pourraient bien être les bases de calcul du revenu potentiel dans le business plan d’un service d’audit, alors quelle que soit votre position dans ce radar, pensez-vous raisonnable d’attendre ?
Le fondateur de More Light Consulting a dirigé le support Siebel France entre 2000 et 2006, puis dirigé le service d’audit Oracle France pendant 5 ans …. Qui peut être mieux placé pour vous assister ?
Quelles sont les principales causes de non-conformité ?
Quelles sont les actions à mener d’urgence ?
Comment mesurer l’usage d’un produit qui n’a pas été conçu pour être mesuré ?
Comment puis-je connaitre mon usage exact sans disposer du « mapping view-applications » ?